URGENT Intégrale The Real Chopin (21 CD) à 20€ !

L'intégrale de l'œuvre de Frédéric Chopin (21 CDs) sur instruments anciens, éditée par l'institut Chopin de Varsovie, est un superbe coffret, avec des interprétations d'artistes comme Nelson Goerner, Dang Thai Son ou encore Frans Brüggen et son Orchestre du 18e siècle.

Habituellement disponible aux alentours de 120 € il est en promotion à seulement 19,99 € sur JPC.de !

Merci à l'anonyme qui l'a signalé en commentaires...

URGENT vente flash beaux coffrets Fnac.com

Fnac.com fait mieux que les soldes avec une vente flash sensationnelle sur de nombreux coffrets de musique. La liste complète est accessible par le lien suivant (hélas il n'y a pas de liste réservée à la musique classique).

> Accéder à l'ensemble de la vente flash

Certaines références sont déjà bien vite parties, mais dans le désordre voici une liste (non limitative) de belles occasions croisées dans cette vente:

Das Alte Werk (Warner, 50 CD) - 72 € au lieu de 120 € 

Coffret Archiv (55 CD) - 62,94 € au lieu de 105 €

Vivarte Collection (Sony, 60 CD) - 44,94 € au lieu de 75 €

Colin Davis Philips Years (15 CD) - 32,94 € au lieu de 55 €

Leon Fleisher Complete Album Collection (Sony, 23 CD) - 30,54 € au lieu de 51 €

Furtwängler à Vienne 1944-1954 (Orfeo, 18 CD) - 56,94 € au lieu de 95 €

Perahia first 40 years (Sony, 67 CD) - 80,94 € au lieu de 135 €

Richter en Hongrie 1954-1993 (BMC, 14 CD) - 62,94 € au lieu de 105 €

Georg Solti / Wagner (Decca, 36 CD) - 53,94 € au lieu de 90 €

Joan Sutherland Complete Decca Studio Recitals (23 CD) - 38,94 € au lieu de 65 €

Mozart 111 (DG, 55 CD) - 62,94 € au lieu de 105 €

Verdi Great Recordings (Sony, 30 CD) - 32,94 € au lieu de 55 €

Intégrale Wagner (DG, 43 CD) - 45 € au lieu de 75 €

Wagner at the Met (Sony, 25 CD) - 32,94 € au lieu de 55 €

Wagner / Barenboim : Intégrale (Warner, 34 CD) - 50,94 € au lieu de 85 €

Wagner : Ring / Thielemann (DG, 14 CD) - 45 € au lieu de 75 €

Coffret Living Stereo (60 CD) à 51€ !

Le coffret Living Stereo (Sony/RCA, 60 CD) est actuellement proposé à seulement 50,94 € sur Amazon.fr au lieu de 80 € ! L'occasion pour ceux qui n'auraient pas encore acquis ce monument de le faire, surtout à ce prix : 85 centimes d'euro le CD, impensable pour ces enregistrements mythiques il y a encore quelques années ! 

Rappelons également la sortie prochaine d'un volume 2 (60 CD également) qui s'annonce tout aussi passionnant, et déjà en précommande à 80 € (sortie le 3 mars 2014).

Merci à MarcV pour le signalement.

Mahler : intégrale des symphonies (Abbado) à 28€

L'intégrale des symphonies de Mahler par Claudio Abbado compile l'ensemble des enregistrements de l'œuvre mahlérienne par le chef récemment disparu depuis la quatrième symphonie avec les Wiener en 1978 jusqu'à la 8e enregistrée avec les Berliner en 1995. Les gravures sont donc réparties entre les orchestre de Vienne (2, 3, 4, 9, 10), Berlin (1, 5, 8) et Chicago (6 & 7). On y retrouve aussi toutes les grandes voix qui aimaient tant s'illustrer sous la baguette d'Abbado (Jessye Norman, Waltraud Meier, Frederica von Stade, Anne Sofie von Otter, Bryn Terfel...).

Ce coffret essentiel habituellement vendu aux alentours de 70 € est actuellement en promotion sur Amazon.fr à seulement 27,77 € ! 

Pour ceux qui souhaiteraient précisément savoir quelles sont les versions alternatives qui ne se trouvent pas dans le coffret parmi le legs Abbado/Mahler chez DG, en voici la liste :
- Symphonie n° 1 (OS Chicago)
- Symphonie n° 2 (Lucerne)
- Symphonie n°3 (Berliner)
- Symphonie n° 4 (Berliner)
- Symphonie n° 5 (OS Chicago)
- Symphonie N° 6 (Berliner)
- Symphonie n° 7 (Berliner)
- Symphonie n° 9 (Berliner)

Ce coffret ne fait donc guère doublon avec la récente Abbado Symphony Edition (41 CD) composée des symphonies 1 et 3 à 9 avec les Berliner, et de la 2e avec Lucerne (sans les enregistrements à Vienne et Chicago, donc, et sans l'Adagio de la 10e). Les symphonies n° 1 et 5 avec Chicago ne se trouvent de toute façon que séparément.

Merci à Luckas pour le signalement.

URGENT : Enlèvement au Sérail / Szell 1956 (Orfeo) à moins de 3€

L'enlèvement au Sérail de Mozart (Orfeo, 2 CD) était au programme du festival de Salzbourg en 1956, et confié à la direction de George Szell. Celui-ci, à la tête des Wiener Philharmoniker, bénéficiait d'un plateau vocal très équilibré où l'on retrouve la sublime Erika Köth (Constanza), mais aussi Lisa Otto, Kurt Böhme, ou encore Rudolf Schock.

Habituellement disponible aux environs de 35 €, ce coffret édité avec grand soin (comme toujours) par Orfeo est proposé à seulement 2,20 £ (2,76 €) sur Amazon.co.uk ! Attention, premier arrivé, premier servi...

Walter Edition (39 CD) à 45€ !

L'édition Bruno Walter (Sony, 39 CD) est une parution majeure de l'année 2013 qui a permis de retrouver l'ensemble du legs de Bruno Walter chez Columbia (versions en doublon mises à part). On y retrouve particulièrement les intégrales des symphonies de Beethoven ou de Brahms, ainsi que les enregistrements mozartiens, brucknériens et mahlériens du maître, qui 50 ans après demeurent parmi les références les plus saisissantes de sensibilité et d'élégance.

Habituellement disponible à 75 € environ, ce coffret exceptionnel est en promotion à seulement 44,75 € sur Amazon.es !

Merci à Luckas pour le signalement.

Promotions sur HM Gold

En prenant la peine de chercher un peu, on constate que sur les différents Amazon plusieurs références HM Gold sont à prix très intéressants en ce moment.



Beethoven : Le Christ au Mont des Oliviers
Placido Domingo, Kent Nagano

15 €
6,99 £ / 8,81 €
sur Amazon.co.uk

Biber : Sonates pou violon (2 CD)
Andrew Manze

17 €
8,88 £ / 11,19 €
sur Amazon.co.uk 

Charpentier : Le Malade imaginaire (2 CD)
Les Arts Florissants, William Christie

17 €
11,19 €
sur Amazon.fr

Chopin / Brahms: Ballades
Cédric Tiberghien

15 €
6,53 €
sur Amazon.it

Corelli : Concerti grossi op. 6 (2 CD)
Ensemble 415, Chiara Banchini 

17  €
9,99 £ / 12,59 €
sur Amazon.co.uk

Olivier Greif : Sonate de Requiem & Trio avec piano
Emmanuelle Bertrand, Pascal Amoyel, Antje Weithaas

16 €
6,53 €
sur Amazon.it

Mozart : Sonates pour piano (2 CD)
Andreas Staier

17 €
11,19 €
sur Amazon.fr

Purcell : King Arthur (2 CD)
Deller Consort, Alfred Deller

17 €
8,62 £ / 10,86 €
sur Amazon.co.uk

Claudio Abbado (1933-2014)

Il y a des morts qui, si elles ne surprennent pas tant elles ont même été annoncées d'avance (combien de fois Abbado fut-il enterré par la rumeur ces quinze dernières années ? Combien de spectateurs espérant voir son « dernier concert » à chacune de ses apparitions ?), meurtrissent pourtant, plus profondément encore qu'on le craignait. Et la tristesse qui envahit les mélomanes aujourd'hui, admirateurs anciens d'Abbado ou séduits par l'artiste dans sa période lucernoise, ne trompe pas sur l'importance de la figure disparue aujourd'hui, 20 janvier 2014, sur son statut. Claudio Abbado était un grand artiste, comme une discipline (la direction d'orchestre en l'occurrence) n'en connaît que deux ou trois par siècle.

Ceux qui ne l'ont jamais entendu en concert ne peuvent comprendre qu'imparfaitement. Heureusement, les témoignages en vidéo du festival de Lucerne permettent de saisir comment la générosité légendaire d'Abbado (dans son métier comme dans sa vie) se traduisait en gestes, en sourires, en une personnalité rayonnante qui ne pouvait que permettre aux musiciens de se transcender pour lui et grâce à lui. Mais ce n'est pas tout. Abbado était l'un des seuls aujourd'hui dont on pouvait encore reconnaître un « son ». À la tête du London Symphony Orchestra, des Berliner Philharmoniker, ou bien d'orchestres plus jeunes comme l'orchestre Mozart de Bologne auquel il consacrait l'essentiel de son temps ces dernières années, Claudio Abbado arrivait à reproduire à chaque concert le miracle d'une sonorité unique, ronde, moelleuse, et dense à la fois, une pâte sonore qui pourtant n'atténuait jamais la précision de l'articulation et que l'on retrouvait dans ses interprétations de Mozart ou de Beethoven (le cycle enregistré en concert à Rome avec Berlin restant en la matière une leçon). Et à cela s'ajoutait la qualité d'écoute exceptionnelle entre pupitres, qui seule permettait une telle grâce dans chaque intervention, chaque solo, et des vents aussi éclatants, détendus, spontanés, fontaine de jouvence sonore, là aussi quelle que soit la phalange dirigée.

Pendant plus de trente ans, Claudio Abbado fut toujours considéré comme un jeune chef. Jamais comme un révolutionnaire, mais comme l'héritier de la tradition viennoise (par l'intermédiaire notamment de Hans Swarowsky son professeur, et de Bruno Walter qu'il admirait tant), capable d'allier l'élégance et le drame. Ce n'est pas un hasard si Abbado fut d'abord connu comme chef d'opéra, à la tête de la Scala (1968-1986) et dans Verdi particulièrement. Pour approfondir cet aspect on peut se reporter en premier lieu à ses Macbeth, Simon Boccanegra ou encore Il ballo in maschera, ainsi qu'à un excellent album de chœurs verdiens.

Le répertoire symphonique n'échappe pas à Abbado, qui devient directeur musical du London Symphony Orchestra (1978-1987), et est l'un des plus fréquents invités au pupitre des Wiener Philharmoniker. Beaucoup des plus beaux programmes de cette période averc les deux orchestres se retrouvent dans dans ses enregistrements Decca (7 CD) ainsi que dans ses disques avec Martha Argerich (Prokofiev & Ravel ; Chopin & Liszt) et dans une fameuse Carmen. Avec plusieurs de ses jeunes contemporains et amis (Argerich, Pollini, Boulez), Abbado incarne une forme d'engagement politique des artistes, contre la guerre du Vietnam, contre l'intervention soviétique à Prague, et, dans chacune des institutions qu'il dirige, pour l'accès du plus large public à la culture et à la musique. Abbado poursuit aussi sa carrière outre-Atlantique, et s'accorde particulièrement avec les musiciens de Chicago (magnifique septième de Mahler).

Nommé à Berlin pour rompre avec l'ère Karajan, il est critiqué pendant presque tout son mandat par un courant nostalgique qui souhaitait enfermer les Berliner dans le répertoire germanique et une tradition musicale depuis longtemps révolue. Abbado a pourtant laissé une marque définitive sur cet orchestre, en matière d'identité sonore comme en matière de répertoire. Les enregistrements mahlériens de l'Italien en sont le témoignage le plus frappant, notamment la troisième et la neuvième captées en concert en 1999 quand le chef, déjà malade, croyait vivre ses derniers jours, visions déchirantes, d'une noirceur en contraste total avec les interprétations de la décennie suivante. Dans Beethoven aussi, c'est en concert qu'Abbado donne le meilleur : c'est le cas avec le cycle enregistré à Rome et tant célébré mais aussi (surtout) dans une neuvième symphonie exceptionnelle (également éditée isolément), peut-être la plus parfait qui soit au disque, captée à Salzbourg en 1996.

Rétabli, Abbado vécut ses quinze dernières années comme une renaissance et passa de la noirceur à la lumière, constat d'où s'impose aujourd'hui un curieux parallélisme avec Furtwängler avec lequel Abbado partagea le festival de Lucerne. Son cycle Mahler (inachevé puisque le chef ne prvint finalement pas à se décider à diriger la huitième qu'il n'aimait guère) a été universellement et justement salué. Retenons surtout l'exceptionnelle troisième symphonie (en vidéo).

Mais ce n'est pas à Lucerne, sous les caméras du monde et devant une concentration de l'élite sociale mondiale, qu'Abbado accomplissait l'essentiel de sa tâche. Bâtisseur dans l'âme, Abbado a consacré pendant toute sa carrière et à travers les postes qu'il a occupés son énergie à créer des orchestres pour promouvoir de jeunes musiciens et renouveler en profondeur le paysage musical européen. L'orchestre des jeunes de la Communauté européenne, le Chamber Orchestra of Europe qui en émane, le Mahler Jugendorchester et son extension professionnelle le Mahler Kammerorchester, l'orchestre Mozart de Bologne, la saison musicale de Ferrare. La discographie du maître regorge ainsi d'enregistrements avec ces ensembles et qui parfois plus que les enregistrements avec les plus grands orchestres laissent entendre la « patte » Abbado, au plus près de l'impression du concert. Cela commence avec les enregistrements de concertos de Mozart avec le COE et Serkin et l'intégrale Schubert avec le COE, jusqu'aux concertos pour violon de Mozart avec Carmignola et l'orchestre Mozart ou, plus récemment encore, à ses concertos pour vents avec l'orchestre Mozart et ses solistes.

Enfin, le tableau ne serait pas complet sans mentionner l'engagement sans faille d'Abbado pour le répertoire du XXe siècle, y compris le plus difficile à défendre, depuis Debussy (un Pelléas de référence), Hindemith (indispensable disque des œuvres symphoniques), Berg (indispensable Wozzeck, et un disque d'anthologie avec Margaret Price), jusqu'à Luigi Nono et György Ligeti (Atmosphères).

Abbado manquera. Il disparaît après une carrière complète, et après avoir marqué le plus large public de la musique dite classique, comme une preuve que les monstres sacrés ne sont pas réservés à des temps révolus. Il sont surtout reconnus généralement comme tels alors qu'ils ne sont plus là.