samedi 31 août 2013

4 pour 20 : c'est la fin dimanche soir !

L'opération 4 CD = 20 € débutée le 6 mai prend fin sur Amazon.fr (sur Fnac.com, elle a déjà été vidée de toutes les références un tant soit peu intéressantes). Bien entendu, elle reprendra dans quelques semaines, mais pas forcément avec la même sélection de CDs. Si certains vous plaisent, n'oubliez donc pas de valider votre commande avant dimanche minuit !
 Parmi la sélection, on peut retenir en priorité quelques références absolues comme les Brandebourgeois et les suites de Bach par Adolf Busch (EMI, 3 CD), ou encore les 5 symphonies de Saint-Saëns par Jean Martinon et l'ORTF (EMI, 2 CD), ainsi que le fabuleux récital Ravel assorti de Debussy et Duparc par Victoria de los Angeles (EMI).

Les admirateurs de Martha Argerich sont également servis avec un superbe double CD RCA incluant son album Schumann (Fantaisie op. 17, Fantasiestücke) avec ses enregistrements avec Ivry Gitlis et un superbe concerto n° 2 de Beethoven. Ils retrouveront aussi le récital Chopin de 1965 (EMI) ainsi que les les 24 Préludes de Chopin (DG).

Pour des références plus récentes, le très plaisant album Duo de Sol Gabetta et Hélène Grimaud (DG) inclut des sonates de Brahms, Schumann, Debussy et Chostakovitch. On retrouve également l'album Mendelssohn de Tianwa Yang (Naxos) avec le fameux concerto en mi mineur dans une lecture surprenante, mais aussi le concerto de jeunesse en ré mineur, et la sonate pour violon. Enfin, les amateurs de baroque ne manqueront pas le double CD Charpentier de La Fenice de Jean Tubéry (Virgin).

 

jeudi 15 août 2013

Précommande Opéra baroque (39 CD + 3 DVD) à 55€




Le coffret Opéra Baroque (HM, 39 CD, 3 DVD, 1 CD-Rom) est une initiative bienvenue d'Harmonia Mundi, puisque cette brique en édition limitée permettra de retrouver de nombreuses interprétations de référence de ce répertoire si riche. Organisé par traditions nationales, ce coffret permet de retrouver de superbes versions de Monteverdi, Cavalli, Scarlatti par René Jacobs du côté de l'Italie. Pour la France on retrouve Atys de Lully, deux opéras de Charpentier, Idoménée de Campra et les Indes galantes de Rameau, le tout par William Christie et ses Arts florissants. L'Angleterre n'est pas en reste avec Venus et Adonis de Blow (Jacobs), Didon et Énée de Purcell (Christie), et trois opéras de Haendel dont Giulio Cesare en DVD (tous trois par Jacobs). Enfin, côté allemand, le Croesus de Keiser, l'Orpheus de Graun et le Cleopatra e Cesare de Telemann sont tous trois dûs à la baguette découvreuse de René Jacobs.

Ce coffret riche et sans aucun concurrent sur le marché tant son contenu est à la fois souvent rare et toujours excellemment enregistré, et prévu pour sortir le 2 septembre, est en précommande sur Amazon.co.uk à 47 £ (55 €) au lieu de 85 € après sortie.


 

mercredi 14 août 2013

Schubert : intégrale Badura-Skoda (9 CD) à 19€ !



Reparues il y a peu en coffret intégral, les sonates pour piano de Schubert par Paul-Badura-Skoda, sur instruments d'époque (Arcana, 9 CD), sont disponibles directement sur le site de l'éditeur Outhere pour 19 € (au lieu de 35 €) avec livraison gratuite dans le monde entier !



Cette intégrale souvent injustement ignorée par de prétendus spécialistes est non seulement loin de la réputation que lui font certains, mais encore tout à fait admirable. Le choix des instruments (ceux de Badura-Skoda, préparés par lui-même) étonne parfois (surtout pour les plus anciens, comme un Schöfftos des années 1810 qui fera frémir les oreilles les moins aventureuses), mais convainc généralement par la fabuleuse palette de couleurs déployée sur ces claviers. Quant au jeu de Badura-Skoda, malencontreusement critiqué comme un faible technicien, ce qui ne ressort absolument pas de l'écoute de ce coffret, il témoigne au contraire d'une élégance toute viennoise et d'une compréhension très fine et intellectualisée du discours schubertien. 

En d'autres termes, si l'on ne peut espérer, sur de tels instruments, une pureté pianistique digne de Michelangeli ou Lupu ; si Badura-Skoda n'offre ni ne recherche une profondeur discursive digne de Yudina ; du moins présente-t-il une vision extrêmement fidèle, élégante bien souvent touchante de Schubert, qui se chercherait plutôt une parenté du côté de Schnabel, voire de son maître Edwin Fischer. Bien évidemment, les dernières sonates connaissent des interprétations plus inoubliables (y compris au pianoforte avec Andreas Staier, bien que celui-ci ait aussi échoué à totalement convaincre dans sa récente D.894 ou l'on peut aisément préférer le classicisme un peu moins apprêté de Badura-Skoda). Il ne faudrait pas pour autant oublier la force de conviction qui émane du cycle dans son ensemble, et la grande réussite que constituent la plupart des sonates, y compris au regard de la plus prestigieuse concurrence (dans la sonate Reliquie D. 840 par exemple, dans la D. 850). 

Enfin, les intégrales sont assez rares et généralement mauvaises pour que celle-ci se révèle indispensable, et aucun Kempff ou Dalberto ne peuvent résister face à la fraîcheur et à la qualité rhétorique dont fait preuve Badura-Skoda, et que l'on retrouve aussi dans ses enregistrements plus récents.

mardi 13 août 2013

10 joyaux à restituer (6) Bruckner, Symphonie n° 8 (Jochum, Hambourg, 1949)





Nouveau : demandez la réédition de ce disque
directement à Deutsche Grammophon sur Twitter en cliquant ici :


Les enregistrements de Bruckner par Eugen Jochum sont en règle générale bien réédités, et tout le monde connaît et sait en général apprécier l'importance du legs du chef souabe pour le corpus du compositeur autrichien, les deux hommes partageant l'amour de l'orgue et une foi catholique fervente. La première intégrale, enregistrée avec les Berliner philharmoniker et la radio bavaroise, demeure une référence incontournable de toute discothèque mahlérienne. La seconde, pour EMI (désormais Warner, reparution à l'automne) est plus inégale, mais réserve de beaux sommets grâce à la Staatskapelle de Dresde de la grande époque. Il faut naturellement y ajouter les trois messes (DG) et le Te Deum (DG encore), tout à fait bien réédités également.

Il existe cependant sous la baguette de Jochum des interprétations brucknériennes plus absolues encore, enregistrements discographiques isolés ou captations de concert, publiés séparément. C'est évidemment le cas de la fameuse cinquième avec le Concertgebouw d'Amsterdam (1964, Philips),qui mériterait une réédition en bonne et due forme, même si les plus informés tendent peut-être à lui préférer l'interprétation donnée avec le même orchestre en 1986 (Tahra), également indisponible actuellement. On pourrait aussi parler abondamment de la neuvième berlinoise de 1977 (Palexa) captée juste avant le studio de Dresde.

Mais s'il ne faut réclamer surtout le retour d'une référence, et s'il ne fallait pour ainsi dire retenir qu'un seul disque brucknérien de Jochum, ce serait peut-être (sûrement) cette huitième enregistrée à Hambourg en 1949. Après avoir passé quinze ans à la tête du Staatsoper de Hambourg et de sa phalange orchestrale (le Philharmonisches Staatsorchester), et y avoir traversé la guerre sans jamais adhérer au parti nazi et en jouant les « dégénérés » comme Hindemith et Bartók, et alors qu'il en quitte la direction musicale, Jochum choisit la huitième symphonie de Bruckner pour son tout premier enregistrement sous l'étiquette Deutsche Grammophon avec ses musiciens.

Le résultat est rien moins que stupéfiant, unique, et aucune lecture de Jochum n'égalera vraiment cette première tentative. Noirceur, mystère, atmosphères captivantes... Cette version-là ne trouve pas d'équivalent en profondeur, en spiritualité. D'autres visions sont possibles, depuis la bouillonnante gravité de Furtwängler (Berlin, 1949) à la sauvagerie débridée de Böhm (Tonhalle Zürich, 1978), pour citer les deux seules versions qui paraîtront réellement indispensables après l'écoute de celle-ci. Mais il est de toute façon intolérable qu'un tel morceau de patrimoine musical ne soit pas réédité, et soit indisponible à un prix raisonnable.

La neuvième symphonie couplée à cette interprétation sur la réédition DG Originals est également très recommandable et partage de nombreuses qualités mentionnées pour la huitième. L'orchestre de la radio bavaroise n'offre cependant pas tout à fait la densité ténébreuse des Hambourgeois, et quelque chose de la tension suscitée par la baguette de Jochum se perd déjà, vers les interprétations plus élargies, élégantes, lumineuses, détendues vers lesquelles il évoluera selon une progression constante jusqu'aux années 1980.

Pour entendre cet album, si l'on ne veut pas investir à hauteur des prix affichés sur la Marketplace d'Amazon, on peut se tourner vers Qobuz.com qui n'a pas manqué de l'ajouter à son catalogue de téléchargement. En attendant une véritable réédition par DG (ou par un autre label, puisque cette version est dans le domaine public).

lundi 12 août 2013

Éternel Maurice André : 13 CD / 14€ !




Encore une promotion séduisante ! Tous les amateurs de trompette ou ceux qui s'intéresseraient à la figure sympathique et généreuse de Maurice André n'hésiteront pas un instant à commander le coffret Éternel Maurice André (EMI, 13 CD) qui comprend de nombreux concertos baroques, classiques, airs, extraits et transcriptions pour trompette du XVIIe au XXe siècles.

Initialement à 30 € ce coffret est actuellement soldé à 13,99 € seulement sur Amazon.fr !



 

Pavés soldés : la suite... Liszt legacy, Ciccolini, Karajan, Wand




Les offres relayées ici même il y a trois jours en ont suscité d'autres, peut-être plus alléchantes encore. Voyez seulement...




The Liszt Legacy (DG, 10 CD)
Claudio Arrau, Alicia de Larrocha, Benno Moiseiwitsch, Raymond Lewenthal, Egon Petri








Aldo Ciccolini : enregistrements EMI 1950-1991 (56 CD)
Debussy, Massenet, Satie, Séverac, Liszt...

 








Karajan : intégrale des enregistrements orchestraux (EMI, 88 CD)
Beethoven, Brahms, Bartok, Schubert... / Orchestre Philharmonia ; Wiener Philharmoniker ; Berliner Philharmoniker





 

Günter Wand : Great Recordings (Sony, 28 CD + DVD)
Bruckner, Beethoven, Brahms, etc.