Mort ce 6 juillet à 81 ans, le grand violoniste tchèque Josef Suk laisse derrière lui quelques joyaux discographiques incontournables. Que ce soit pour découvrir la grande classe de son jeu, ou pour l'entendre dans de nouvelles œuvres, voici les références à mon avis les plus marquantes. J'ai essayé pour chacune de trouver le meilleur prix sur internet (port compris vers la France), la Marketplace d'Amazon.fr est presque toujours la mieux placée.
L'enregistrement des trois sonates pour violon et piano de Johannes Brahms, en compagnie de Julius Katchen (Decca) est sans conteste la référence ultime au disque dans ces pages.
Meilleur prix : 7,71 €
L'enregistrement du concerto pour violon « à la mémoire d'un ange » d'Alban Berg par le duo Suk-Karel Ancerl (et la Philharmonie tchèque) n'a, lui non plus, pas d'équivalent. Sur cette réédition Supraphon, il est couplé avec les concertos pour violon de Bruch et Mendelssohn par les mêmes interprètes, deux très beaux enregistrements également.
Meilleur prix : 10,13 €
Les sonates pour violon de Janacek, Debussy, Poulenc et Jezek avec le pianiste Jan Panenka (Supraphon) sont un autre repère discographique très sûr. Les deux sonates françaises en particulier y trouvent l'une des lectures les plus lumineuses.
Meilleur prix : 8,32 €
On revient aux enregistrements concertants avec la Philharmonie tchèque et, cette fois, Vaclav Neumann à la baguette. Le concerto de Dvorak et la Fantaisie de Josef Suk. L'homonymie n'est pas un hasard car le compositeur est le grand-père du violoniste. Ce que l'on sait moins c'est le violoniste est aussi l'arrière-petit-fils d'Antonin Dvorak, dont la fille avait épousé le Josef compositeur.
Meilleur prix : 10,70 €
D'autres CD enfin valent la peine de figurer dans une bonne discothèque. Outre les sonates mentionnées du duo Suk-Katchen, les trios avec piano de Brahms ont été enregistrés par les mêmes, à la même époque, avec le concours du grand violoncelliste hongrois Janos Starker (Decca, 2 CD). Mais la plupart des enregistrements de trios auquel participa le violoniste sont ceux du trio Suk qu'il fonda et maintint très longtemps en activité, avec des partenaires différents. Le trio Suk a laissé, dans la formation Suk-Panenka-Chuchro, l'incontestable référence des trios avec piano de Dvorak (Supraphon, 2 CD), mais aussi les trios n° 1 de Schubert et 3, 5 « Les esprits » et 7 « L'Archiduc » de Beethoven.
De leur côté, les concertos pour violon de Mozart avec l'Orchestre de chambre de Prague et Libor Hlavacek (RCA) sont un modèle d'esthétique qui concurrence les versions Grumiaux, mais sont devenus très difficiles à se procurer. Il en va d'ailleurs de même des Sonates et Partitas de Bach (EMI, 2 CD), en revanche les sonates pour viole de gambe et clavecin, jouées par Josef Suk à l'alto avec l'accompagnement de Zuzana Ruzickova (Praga), sont disponibles à bas prix.
Enfin, en ce qui concerne les parutions récentes, le disque réunissant des pièces de musique de chambre de Dvorak et le quatuor avec piano de Suk est un petit bijou qui aura donc valeur de testament.
L'enregistrement des trois sonates pour violon et piano de Johannes Brahms, en compagnie de Julius Katchen (Decca) est sans conteste la référence ultime au disque dans ces pages.
Meilleur prix : 7,71 €
L'enregistrement du concerto pour violon « à la mémoire d'un ange » d'Alban Berg par le duo Suk-Karel Ancerl (et la Philharmonie tchèque) n'a, lui non plus, pas d'équivalent. Sur cette réédition Supraphon, il est couplé avec les concertos pour violon de Bruch et Mendelssohn par les mêmes interprètes, deux très beaux enregistrements également.
Meilleur prix : 10,13 €
Les sonates pour violon de Janacek, Debussy, Poulenc et Jezek avec le pianiste Jan Panenka (Supraphon) sont un autre repère discographique très sûr. Les deux sonates françaises en particulier y trouvent l'une des lectures les plus lumineuses.
Meilleur prix : 8,32 €
On revient aux enregistrements concertants avec la Philharmonie tchèque et, cette fois, Vaclav Neumann à la baguette. Le concerto de Dvorak et la Fantaisie de Josef Suk. L'homonymie n'est pas un hasard car le compositeur est le grand-père du violoniste. Ce que l'on sait moins c'est le violoniste est aussi l'arrière-petit-fils d'Antonin Dvorak, dont la fille avait épousé le Josef compositeur.
Meilleur prix : 10,70 €
D'autres CD enfin valent la peine de figurer dans une bonne discothèque. Outre les sonates mentionnées du duo Suk-Katchen, les trios avec piano de Brahms ont été enregistrés par les mêmes, à la même époque, avec le concours du grand violoncelliste hongrois Janos Starker (Decca, 2 CD). Mais la plupart des enregistrements de trios auquel participa le violoniste sont ceux du trio Suk qu'il fonda et maintint très longtemps en activité, avec des partenaires différents. Le trio Suk a laissé, dans la formation Suk-Panenka-Chuchro, l'incontestable référence des trios avec piano de Dvorak (Supraphon, 2 CD), mais aussi les trios n° 1 de Schubert et 3, 5 « Les esprits » et 7 « L'Archiduc » de Beethoven.
De leur côté, les concertos pour violon de Mozart avec l'Orchestre de chambre de Prague et Libor Hlavacek (RCA) sont un modèle d'esthétique qui concurrence les versions Grumiaux, mais sont devenus très difficiles à se procurer. Il en va d'ailleurs de même des Sonates et Partitas de Bach (EMI, 2 CD), en revanche les sonates pour viole de gambe et clavecin, jouées par Josef Suk à l'alto avec l'accompagnement de Zuzana Ruzickova (Praga), sont disponibles à bas prix.
Enfin, en ce qui concerne les parutions récentes, le disque réunissant des pièces de musique de chambre de Dvorak et le quatuor avec piano de Suk est un petit bijou qui aura donc valeur de testament.